La CGSP dénonce un problème de suivi des violences internes à la police de Bxl-Ixelles

La CGSP dénonce un problème de suivi des violences internes à la police de Bxl-Ixelles

La CGSP ne participera pas dimanche à la manifestation contre les violences policières mais dénonce des problèmes internes de violence et un manque de suivi des plaintes au niveau hiérarchique dans certains corps de police, a annoncé vendredi son secrétaire fédéral Rudy Janssens.

La CGSP ne participera pas dimanche à la manifestation contre les violences policières mais dénonce des problèmes internes de violence et un manque de suivi des plaintes au niveau hiérarchique dans certains corps de police, a annoncé vendredi son secrétaire fédéral Rudy Janssens.

Le représentant syndical cible ainsi la zone de Bruxelles-Ixelles qui est, selon lui, la police la plus touchée par ce problème. Il y dénonce en vrac des violences, des discriminations multiples et un communautarisme lié à un radicalisme flamand. Il pointe aussi un manque de suivi des plaintes par la hiérarchie et un laxisme au niveau des sanctions. « Si un policier dénonce un fait au sein de son service, c’est lui qui risque d’être « sanctionné » en étant transféré vers d’autres services qui peuvent être moins intéressants financièrement« , avance Rudy Janssens. « Il s’expose aussi à des menaces de ses collègues. Il y a même des menaces avec arme. »

Le syndicaliste écarte toutefois la question du manque d’indépendance du comité P. « C’est vrai que certains policiers ont peur de porter plainte au Comité P parce que ce sont d’anciens policiers et qu’ils ne savent pas s’ils peuvent leur faire confiance. Mais si la hiérarchie utilisait plus le comité P, je suis persuadé que cette image négative disparaitrait parce qu’il pourrait montrer plus largement qu’il fait bien son travail. L’anonymat est aujourd’hui garanti dans les affaires de harcèlement, tout comme la possibilité de porter plainte en tant que groupe. »

Rudy Janssens encourage enfin la politique du bourgmestre de Bruxelles Yvan Mayeur et appelle le chef de corps Guido Van Wymersch à réagir concrètement. « A cause du manque de suivi des plaintes, notre seule solution est d’aller au civil et au pénal« . S’il concède que « la violence en interne se répercute à l’extérieur par certaines ‘pommes pourries’ non sanctionnées« , il précise qu’il y a divers types de violences policières à l’encontre des citoyens et que les policiers en charge des manifestations font un très bon travail d’encadrement de leurs hommes. (Belga)

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